Il faut se rendre à l’évidence: le stage pratique des fondamentaux se déroule pas comme prévu. En effet, un élève capricorne acendant castor prend une avance considérable sur le planning!
Et pour cause: il a suivi la formation à la carte de l’Ecole Supérieure d’Ebénisterie d’Avignon (ESEA). Autant dire que le monsieur arrive avec un bagage plutôt conséquent en terme de culture bois. Il ressentait malgré tout le besoin d’approfondir sa connaissance du travail du bois aux outils à main. C’est justement la raison de son inscription au stage Pratique des Fondamentaux de La Manufacture. Et j’ai comme le sentiment qu’il n’a pas été déçu!
La Manufacture a développé ce stage dans le but de permettre aux élèves de s’initier et se perfectionner. Le but étant dans un premier temps de s’approprier les techniques du travail du bois à la main. Au travers de cela, on développe un répertoire gestuel sur des bases solides. Et ces bases solides, ce n’est autre que la connaissance du matériau bois. D’ailleurs, ce dernier point n’est pas un vain détail. En effet, et c’est d’autant plus critique lorsque l’on travaille à la main, seule la richesse de la connaissance de la matière que l’on travaille permet d’avoir un geste propre et l’action la plus efficace. Autrement dit, dépenser le minimum d’effort et d’énergie pour un résultat optimal.
C’est bien simple: nous avons un bon jour d’avance sur le planning. Quand habituellement le jeudi soir, après une longue séance nocturne, on réussit à coller une, parfois les deux demi-structures du banc de sciage, nous avons collé la première demi-structure le mercredi dans l’après-midi et la seconde commençait à sécher le jeudi midi!
Alors le tenon-mortaise étant manifestement maîtrisé, j’ai fait le choix d’aborder la technique de traçage et de taille du tenon-mortaise traversant.
Et puisque le tenon-mortaise traversant n’a posé aucun problème, on a pu approfondir plus encore la technique. Nous avons travaillé le tracé et à la taille du tenon mortaise traversant verrouillé par des coins (en queue de renard)…!
Outre le plaisir d’avancer, d’abattre du travail et de l’abattre bien, ce qui m’emplit de joie, c’est qu’on a pu aller notablement plus loin que ce le programme prévoyait.
Tout simplement parce que c’est chouette de faire grandir par la connaissance que l’on apporte. Et c’est bien simple: il n’y a rien de plus enrichissant et de plus satisfaisant que cela!
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Pratique des Fondamentaux: session de Mai 2023
Il faut se rendre à l’évidence: le stage pratique des fondamentaux se déroule pas comme prévu. En effet, un élève capricorne acendant castor prend une avance considérable sur le planning!
Et pour cause: il a suivi la formation à la carte de l’Ecole Supérieure d’Ebénisterie d’Avignon (ESEA). Autant dire que le monsieur arrive avec un bagage plutôt conséquent en terme de culture bois. Il ressentait malgré tout le besoin d’approfondir sa connaissance du travail du bois aux outils à main. C’est justement la raison de son inscription au stage Pratique des Fondamentaux de La Manufacture. Et j’ai comme le sentiment qu’il n’a pas été déçu!
La Manufacture a développé ce stage dans le but de permettre aux élèves de s’initier et se perfectionner. Le but étant dans un premier temps de s’approprier les techniques du travail du bois à la main. Au travers de cela, on développe un répertoire gestuel sur des bases solides. Et ces bases solides, ce n’est autre que la connaissance du matériau bois.
D’ailleurs, ce dernier point n’est pas un vain détail. En effet, et c’est d’autant plus critique lorsque l’on travaille à la main, seule la richesse de la connaissance de la matière que l’on travaille permet d’avoir un geste propre et l’action la plus efficace. Autrement dit, dépenser le minimum d’effort et d’énergie pour un résultat optimal.
C’est bien simple: nous avons un bon jour d’avance sur le planning. Quand habituellement le jeudi soir, après une longue séance nocturne, on réussit à coller une, parfois les deux demi-structures du banc de sciage, nous avons collé la première demi-structure le mercredi dans l’après-midi et la seconde commençait à sécher le jeudi midi!
Alors le tenon-mortaise étant manifestement maîtrisé, j’ai fait le choix d’aborder la technique de traçage et de taille du tenon-mortaise traversant.
Et puisque le tenon-mortaise traversant n’a posé aucun problème, on a pu approfondir plus encore la technique. Nous avons travaillé le tracé et à la taille du tenon mortaise traversant verrouillé par des coins (en queue de renard)…!
Outre le plaisir d’avancer, d’abattre du travail et de l’abattre bien, ce qui m’emplit de joie, c’est qu’on a pu aller notablement plus loin que ce le programme prévoyait.
Tout simplement parce que c’est chouette de faire grandir par la connaissance que l’on apporte. Et c’est bien simple: il n’y a rien de plus enrichissant et de plus satisfaisant que cela!