Ce n’est pas la première session mais cette session de pratique des fondamentaux a réservé beaucoup de surprises.
En tout premier lieu, elle a été surprenante d’un point de vue technique. C’est bien simple, les progrès que les stagiaires ont accompli tout au long de cette semaine ont été significatifs. D’ailleurs ce n’est pas moi qui le dit, c’est Anthony qui en parle le mieux (cf. la transcription du retour des élèves plus loin dans l’article). Et puis les résultats sont là pour en témoigner. L’ajustement des assemblages que les élèves ont réalisé s’approche grandement du niveau de ce que j’exige pour les commandes que je livre à mes propres clients!
Alors, bien évidemment il y a eu des ratés, des coquilles, des c@ù!lles…! Mais s’il est un endroit où il est pertinent de les faire, c’est bien au sein de ce stage. Nous avons disséqué, réfléchi ensemble sur les causes des erreurs. J’ai pu corriger la gestuelle, la posture et la technique. Nous sommes revenus sur les notions fondamentales et ce dans un but unique: que tout le monde s’enrichisse et puisse grandir dans la pratique. Il y a également eu des erreurs d’inattention et dieu sait la concentration que ce stage demande…!
Parce qu’il s’agit d’une semaine riche, certes, mais éprouvante également. Et je suis bien conscient que la somme des connaissances et des informations transmises est énorme. Ceci dit, si les erreurs sont inévitables, l’intérêt consiste à les analyser ensemble pour en déterminer l’impact sur la réalisation, c’est à dire les conséquences tant sur le plan fonctionnel que sur le plan esthétique, et de trouver ensemble le meilleur moyen d’y palier.
Et puis il me semble important de souligner que durant cette session (comme au cours de toutes les autres) aucune mesure au réglet, au mètre ruban ou au pied à coulisse n’a été nécessaire. C’est à mon sens essentiel d’enseigner le travail du bois à la main en s’affranchissant du paradigme correspondant au travail du bois à la machine et toutes les contraintes qui lui sont associées. Un nouveau paradigme est à comprendre et embrasser. C’est justement tout l’enjeu de la Pratique des Fondamentaux.
Outre l’aspect technique, cette session a également été très agréablement surprenante par l’ambiance et la convivialité qui y a régné. Au sein de l’atelier, certes, mais également lors des moments où les ciseaux étaient laissés au repos. Les échanges ont été riches tant dans le domaine du travail du bois que sur le plan humain avec, et je ne peux que le constater, une très belle émulation entre les stagiaires. Et pour paraphraser l’un d’entre eux: « on n’était pas là pour acheter du terrain ». Je confirme!
« J’ai beaucoup aimé apprendre en faisant, en mettant la main à la pâte. En cela, j’ai beaucoup apprécié la qualité des outils que tu nous mets entre les mains. Ils sont utilisables sur le champ et leurs tranchants sont parfaitement affûté : quand il faut scier, ça scie. Quand il faut utiliser le ciseau à bois, ça coupe… Et non seulement les outils sont d’excellente facture mais ils sont parfaitement adaptés pour chaque tâche que tu nous demandes de réaliser. On voit que derrière chaque étape de la formation, il y a une profonde réflexion. […]
Avec ce stage, riche en apprentissages techniques, j’ai acquis de solides bases avec lesquelles je peux débuter dans la pratique en toute confiance. Je me sens beaucoup plus serein pour commencer le travail du bois à la main! » – Patrick G.
« Je commençais à stagner dans ma pratique et il me manquait de la méthode. C’est justement ce que je suis venu chercher dans ce stage. Ce stage m’a débloqué, il m’a permis de me relancer et j’en avais vraiment besoin! » – Anthony C.
« J’ai réalisé un banc de sciage sur la base de l’article que tu as publié dans Le Bouvet, réalisation au cours de laquelle j’ai fait de nombreuses erreurs. Je me posais des questions quant à la pertinence de suivre ce stage. J’ai finalement fait le choix de m’y inscrire et je ne regrette en rien parce que je me suis profondément enrichi tant au travers des explications que du passage derrière l’établi. La pratique est le véritable plus de ce stage et j’ai particulièrement progressé dans la mise en œuvre des ciseaux à bois et du compas à pointes sèches. […]
Ce stage m’a en particulier apporté de la méthode, de la rigueur et une structuration de la pratique, chose dont je manquais cruellement. En venant ici, j’avais suivi les ateliers théoriques et démonstratifs des fondamentaux du travail du bois à la main. Je connaissais donc tes talent de pédagogue. J’apprécie particulièrement le fait que non seulement tu nous expliques ce qu’il faut faire mais tu nous expliques également le pourquoi des choses, ce qui confère beaucoup de profondeur à la pratique. » – François L.
Alors c’est indéniable, si les stagiaires repartent avec le sourire, c’est également mon cas et je n’attend qu’une seule chose: le début de la prochaine session!
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Pratique des fondamentaux: session de décembre 2022
Ce n’est pas la première session mais cette session de pratique des fondamentaux a réservé beaucoup de surprises.
En tout premier lieu, elle a été surprenante d’un point de vue technique.
C’est bien simple, les progrès que les stagiaires ont accompli tout au long de cette semaine ont été significatifs. D’ailleurs ce n’est pas moi qui le dit, c’est Anthony qui en parle le mieux (cf. la transcription du retour des élèves plus loin dans l’article).
Et puis les résultats sont là pour en témoigner. L’ajustement des assemblages que les élèves ont réalisé s’approche grandement du niveau de ce que j’exige pour les commandes que je livre à mes propres clients!
Alors, bien évidemment il y a eu des ratés, des coquilles, des c@ù!lles…! Mais s’il est un endroit où il est pertinent de les faire, c’est bien au sein de ce stage. Nous avons disséqué, réfléchi ensemble sur les causes des erreurs. J’ai pu corriger la gestuelle, la posture et la technique. Nous sommes revenus sur les notions fondamentales et ce dans un but unique: que tout le monde s’enrichisse et puisse grandir dans la pratique. Il y a également eu des erreurs d’inattention et dieu sait la concentration que ce stage demande…!
Parce qu’il s’agit d’une semaine riche, certes, mais éprouvante également. Et je suis bien conscient que la somme des connaissances et des informations transmises est énorme. Ceci dit, si les erreurs sont inévitables, l’intérêt consiste à les analyser ensemble pour en déterminer l’impact sur la réalisation, c’est à dire les conséquences tant sur le plan fonctionnel que sur le plan esthétique, et de trouver ensemble le meilleur moyen d’y palier.
Et puis il me semble important de souligner que durant cette session (comme au cours de toutes les autres) aucune mesure au réglet, au mètre ruban ou au pied à coulisse n’a été nécessaire. C’est à mon sens essentiel d’enseigner le travail du bois à la main en s’affranchissant du paradigme correspondant au travail du bois à la machine et toutes les contraintes qui lui sont associées.
Un nouveau paradigme est à comprendre et embrasser. C’est justement tout l’enjeu de la Pratique des Fondamentaux.
Outre l’aspect technique, cette session a également été très agréablement surprenante par l’ambiance et la convivialité qui y a régné. Au sein de l’atelier, certes, mais également lors des moments où les ciseaux étaient laissés au repos. Les échanges ont été riches tant dans le domaine du travail du bois que sur le plan humain avec, et je ne peux que le constater, une très belle émulation entre les stagiaires. Et pour paraphraser l’un d’entre eux: « on n’était pas là pour acheter du terrain ».
Je confirme!
« J’ai beaucoup aimé apprendre en faisant, en mettant la main à la pâte. En cela, j’ai beaucoup apprécié la qualité des outils que tu nous mets entre les mains. Ils sont utilisables sur le champ et leurs tranchants sont parfaitement affûté : quand il faut scier, ça scie. Quand il faut utiliser le ciseau à bois, ça coupe…
Et non seulement les outils sont d’excellente facture mais ils sont parfaitement adaptés pour chaque tâche que tu nous demandes de réaliser. On voit que derrière chaque étape de la formation, il y a une profonde réflexion. […]
Avec ce stage, riche en apprentissages techniques, j’ai acquis de solides bases avec lesquelles je peux débuter dans la pratique en toute confiance. Je me sens beaucoup plus serein pour commencer le travail du bois à la main! »
– Patrick G.
« Je commençais à stagner dans ma pratique et il me manquait de la méthode. C’est justement ce que je suis venu chercher dans ce stage.
Ce stage m’a débloqué, il m’a permis de me relancer et j’en avais vraiment besoin! »
– Anthony C.
« J’ai réalisé un banc de sciage sur la base de l’article que tu as publié dans Le Bouvet, réalisation au cours de laquelle j’ai fait de nombreuses erreurs. Je me posais des questions quant à la pertinence de suivre ce stage. J’ai finalement fait le choix de m’y inscrire et je ne regrette en rien parce que je me suis profondément enrichi tant au travers des explications que du passage derrière l’établi. La pratique est le véritable plus de ce stage et j’ai particulièrement progressé dans la mise en œuvre des ciseaux à bois et du compas à pointes sèches. […]
Ce stage m’a en particulier apporté de la méthode, de la rigueur et une structuration de la pratique, chose dont je manquais cruellement.
En venant ici, j’avais suivi les ateliers théoriques et démonstratifs des fondamentaux du travail du bois à la main. Je connaissais donc tes talent de pédagogue. J’apprécie particulièrement le fait que non seulement tu nous expliques ce qu’il faut faire mais tu nous expliques également le pourquoi des choses, ce qui confère beaucoup de profondeur à la pratique. »
– François L.
Alors c’est indéniable, si les stagiaires repartent avec le sourire, c’est également mon cas et je n’attend qu’une seule chose: le début de la prochaine session!