Quels outils pour le travail du bois aux outils à main? L’article que vous vous apprêtez à lire constitue le quatrième volet d’une série de six articles consacrés aux stratégies pour s’équiper quand on souhaite travailler le bois à la main. Si vous n’avez pas encore pris connaissance des articles précédents, je vous invite à commencer la série avec l’article: Avec quels outils travailler le bois à la main (1/6)
Règle n°3: Rester critique face aux actions marketing
Et c’est justement là que l’on ne se bat pas sur un terrain équitable: les stratégies marketing s’appuient sur les biais cognitifs de notre cerveau pour faire croître leur chiffre d’affaire et par là-même la marge de l’entreprise. Et plus la pression des actionnaires sur la marge est importante, plus la pression sur ces biais cognitifs sera grande.
Un exemple concret? Les lots de fraises de défonceuses! Vous avez certainement déjà vu dans les catalogues en ligne ce lot de 64 fraises de défonceuses rangées dans un coffret en alu brossé que l’on vous vend au prix de deux fraises haut de gamme. Et on ne peut pas dire le contraire, le lot est complet: il y a de la fraise quart de rond en plusieurs tailles, des fraises à doucine, de la fraise à congé, de la fraise à copier, de la fraise à chanfreiner, de la fraise droite, de la queue d’aronde… Rien ne manque et de manière très spontanée, qu’est-ce qui peut aller à l’encontre d’une offre aussi alléchante? Maintenant, il faut juste remettre les pieds sur terre: à ce prix là, les composants du lot ne peuvent être que des éléments d’entrée de gamme. Et puis, je mets ma main à couper que dans la vaste majorité des cas seules deux fraises vont vous être utiles: la fraise droite et la fraise à quart de rond (la fraise à copier peut-être?). Ainsi, vous avez financé l’utilisation de deux fraises bas de gamme (éventuellement trois) pour le prix de deux fraises haut de gamme… Il faut reconnaître que ça fait cher la fraise bas de gamme, non?
Et il en va de même avec les promotions, les rabais et autres offres: le but est évident, il faut vendre, il faut écouler la marchandise. Je vais aller plus loin encore: si l’outil est affiché à un prix plus bas que celui auquel il est habituellement vendu, il me semble alors légitime de questionner le prix initial qui est manifestement sur-élevé… Certes la remarque qui suit sort du cadre de l’outillage mais est-il normal que le prix d’une place de train ou d’avion puisse varier du simple au décuple? Ne s’agit-il pas du même trajet, du même service, du même sourire de l’équipe navigante? La fonction marketing est venue grossir les rangs des entreprises avec pour seul but celui d’augmenter le chiffre des ventes. Et les offres dont les équipes marketing accouchent ne sont, et c’est un euphémisme, pas nécessairement altruistes.
Et puis d’un point de vue très personnel, je préfère soutenir un artisan ou une PME dont les bénéfices seront employés pour permettre aux enfants de prendre des cours de violon ou jouer au rugby plutôt qu’à enrichir une entreprise dont les bénéfices sont utilisés de manière aussi inégalitaire.
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Avec quels outils travailler le bois à la main? (4/6)
Quels outils pour le travail du bois aux outils à main? L’article que vous vous apprêtez à lire constitue le quatrième volet d’une série de six articles consacrés aux stratégies pour s’équiper quand on souhaite travailler le bois à la main. Si vous n’avez pas encore pris connaissance des articles précédents, je vous invite à commencer la série avec l’article: Avec quels outils travailler le bois à la main (1/6)
Règle n°3: Rester critique face aux actions marketing
Et c’est justement là que l’on ne se bat pas sur un terrain équitable: les stratégies marketing s’appuient sur les biais cognitifs de notre cerveau pour faire croître leur chiffre d’affaire et par là-même la marge de l’entreprise. Et plus la pression des actionnaires sur la marge est importante, plus la pression sur ces biais cognitifs sera grande.
Un exemple concret? Les lots de fraises de défonceuses!
Vous avez certainement déjà vu dans les catalogues en ligne ce lot de 64 fraises de défonceuses rangées dans un coffret en alu brossé que l’on vous vend au prix de deux fraises haut de gamme. Et on ne peut pas dire le contraire, le lot est complet: il y a de la fraise quart de rond en plusieurs tailles, des fraises à doucine, de la fraise à congé, de la fraise à copier, de la fraise à chanfreiner, de la fraise droite, de la queue d’aronde… Rien ne manque et de manière très spontanée, qu’est-ce qui peut aller à l’encontre d’une offre aussi alléchante?
Maintenant, il faut juste remettre les pieds sur terre: à ce prix là, les composants du lot ne peuvent être que des éléments d’entrée de gamme.
Et puis, je mets ma main à couper que dans la vaste majorité des cas seules deux fraises vont vous être utiles: la fraise droite et la fraise à quart de rond (la fraise à copier peut-être?). Ainsi, vous avez financé l’utilisation de deux fraises bas de gamme (éventuellement trois) pour le prix de deux fraises haut de gamme…
Il faut reconnaître que ça fait cher la fraise bas de gamme, non?
Et il en va de même avec les promotions, les rabais et autres offres: le but est évident, il faut vendre, il faut écouler la marchandise.
Je vais aller plus loin encore: si l’outil est affiché à un prix plus bas que celui auquel il est habituellement vendu, il me semble alors légitime de questionner le prix initial qui est manifestement sur-élevé…
Certes la remarque qui suit sort du cadre de l’outillage mais est-il normal que le prix d’une place de train ou d’avion puisse varier du simple au décuple? Ne s’agit-il pas du même trajet, du même service, du même sourire de l’équipe navigante?
La fonction marketing est venue grossir les rangs des entreprises avec pour seul but celui d’augmenter le chiffre des ventes. Et les offres dont les équipes marketing accouchent ne sont, et c’est un euphémisme, pas nécessairement altruistes.
Et puis d’un point de vue très personnel, je préfère soutenir un artisan ou une PME dont les bénéfices seront employés pour permettre aux enfants de prendre des cours de violon ou jouer au rugby plutôt qu’à enrichir une entreprise dont les bénéfices sont utilisés de manière aussi inégalitaire.
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