Il faut l’affirmer d’emblée: il n’y a rien de mieux que le serre-joint pour assurer la pression lors du collage d’un assemblage. Cependant, il existe des situations dans lesquelles la mise en œuvre d’un serre-joint n’est pas des plus judicieuses. Il y en a d’autres pour lesquelles la force d’un serre-joint, même minime, risque d’écraser la réalisation que vous souhaitez serrer… Quand plus rien ne marche, il reste une alternative au serre-joint et ça tombe bien parce que c’est le serre-joint le moins cher du monde!
Une cliente m’a commandé une dizaine de cerclages de tambour en frêne. Chaque cerclage devait être composé de 13 segments identiques qui devaient s’emboîter pour former un tridécagône (un polygône à 13 côtés… Fatche! ça fait chic de dire ça, mais ce n’est pas de moi: c’est de wikipédia). En réalité, cette commande n’est autre par essence qu’une réalisation en grande série de segments. Ce qui voudrait dire que l’assemblage, le collage et le serrage restent anecdotiques? En réalité pas tant que ça… Ceci dit, j’ai beau avoir un petit côté maso, ça ne fera pas d’entorse à mon éthique que de confier ça à la machine. D’ailleurs pour faciliter le travail, la réalisation d’un gabarit permet un gain de temps significatif. Et c’est justement ce gain de temps qui en justifie l’existence.
Il n’empêche, on se trouve bien c#!, une fois les 130 éléments réalisés: et maintenant, on fait comment pour les faire tenir ensemble??? Un assemblage par faux-tenon (tourillon, lamello ou domino, parce que le bois de bout colle très mal sur le bois de bout), on colle, d’accord… Et on serre comment?
La réalisation est suffisamment fragile pour y appliquer une telle pression. Il ne reste donc plus par conséquent qu’à trouver une alternative au serre-joint. Mesdames, messieurs, je vous présente l’élastique. Et très sincèrement, deux voire trois élastiques un peu costauds qui entourent le cerclage viendront solidement maintenir toutes ces pièces entre elles le temps que la colle prenne!
Cet accessoire qui me permettait de catapulter dans la nuque de mes camarades un morceau de papier enroulé-serré sur lui même et plié en deux me permet désormais de serrer mes réalisations!
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Le serre-joint le moins cher du monde
Il faut l’affirmer d’emblée: il n’y a rien de mieux que le serre-joint pour assurer la pression lors du collage d’un assemblage. Cependant, il existe des situations dans lesquelles la mise en œuvre d’un serre-joint n’est pas des plus judicieuses. Il y en a d’autres pour lesquelles la force d’un serre-joint, même minime, risque d’écraser la réalisation que vous souhaitez serrer… Quand plus rien ne marche, il reste une alternative au serre-joint et ça tombe bien parce que c’est le serre-joint le moins cher du monde!
Une cliente m’a commandé une dizaine de cerclages de tambour en frêne. Chaque cerclage devait être composé de 13 segments identiques qui devaient s’emboîter pour former un tridécagône (un polygône à 13 côtés… Fatche! ça fait chic de dire ça, mais ce n’est pas de moi: c’est de wikipédia).
En réalité, cette commande n’est autre par essence qu’une réalisation en grande série de segments. Ce qui voudrait dire que l’assemblage, le collage et le serrage restent anecdotiques? En réalité pas tant que ça…
Ceci dit, j’ai beau avoir un petit côté maso, ça ne fera pas d’entorse à mon éthique que de confier ça à la machine. D’ailleurs pour faciliter le travail, la réalisation d’un gabarit permet un gain de temps significatif. Et c’est justement ce gain de temps qui en justifie l’existence.
Il n’empêche, on se trouve bien c#!, une fois les 130 éléments réalisés: et maintenant, on fait comment pour les faire tenir ensemble??? Un assemblage par faux-tenon (tourillon, lamello ou domino, parce que le bois de bout colle très mal sur le bois de bout), on colle, d’accord… Et on serre comment?
La réalisation est suffisamment fragile pour y appliquer une telle pression. Il ne reste donc plus par conséquent qu’à trouver une alternative au serre-joint.
Mesdames, messieurs, je vous présente l’élastique. Et très sincèrement, deux voire trois élastiques un peu costauds qui entourent le cerclage viendront solidement maintenir toutes ces pièces entre elles le temps que la colle prenne!
Cet accessoire qui me permettait de catapulter dans la nuque de mes camarades un morceau de papier enroulé-serré sur lui même et plié en deux me permet désormais de serrer mes réalisations!
C’est ce qui s’appelle une jolie transcendance…!