Nombreux sont ceux parmi vous qui suivaient déjà les articles de T2Woodworks. T2woodworks est le blog qui m’a permis de démontrer qu’il est possible de travailler le bois à la main dans un appartement, de réaliser des choses et de réaliser de belles choses dans un appartement de Type T2. Quitte à devoir se résoudre à poser le rabot à replanir entre la cafetière italienne et la corbeille à fruits…!
Ce qui à l’époque n’était alors qu’un loisir ne nécessitait pas un grand confort de travail ni ne requérait de grand espace pour venir à bout des réalisations.
Aujourd’hui, les choses sont différentes et il faut avouer que ça fait quelques années que le tapis moelleux de copeaux qui crissait sous les pieds au beau milieu du salon n’a plus cette petite touche folklorique qui me plaisait tant quand j’ai commencé le travail du bois. D’ailleurs le changement de décor et mon emménagement dans une maison au cœur d’un village de la campagne Tarnaise aurait pu augurer une amélioration significative des conditions de travail…? Que nenni!
Peu après mon emménagement, j’ai réalisé que le rez-de-chaussée du bâtiment qui aurait été l’endroit idéal pour y installer un atelier était affecté par de sérieux problèmes d’humidité. Et je vais peut-être enfoncer des portes ouvertes mais l’humidité rend moins prévisible le comportement du bois et l’humidité ne fait pas bon ménage avec l’acier qui constitue les outils que l’on met en œuvre.
Pour rendre ce volume au pied de la maison compatible avec le travail du bois et l’investir comme nouvel atelier, il a tout d’abord fallu démonter les étagères en enfilade, relique de l’ancienne épicerie qui avait investi les lieux et mettre à terre le placo-plâtre immonde et sa structure métallique que l’ancienne propriétaire avait érigée pour tenter de cacher la misère. Ensuite, j’ai dû faire appel à une entreprise privée pour traiter les remontées capillaires. Quelques années de patience supplémentaire ont été nécessaires pour que les murs s’assèchent et l’atmosphère s’assainisse. Mais tout ne s’arrêtait pas là: il a fallu ensuite remanier les évacuations des eaux usées et percer trois murs de 60cm d’épaisseur pour faire passer les buses PVC d’évacuation des eaux pluviales et des eaux grises. Est venu ensuite le piquage des enduits de corps et la mise à jour des briques de terre dont la maison est constituée. Et je peux dire que le voisin m’a donné un sacré coup de main sur ce coup-là!
Après tout ce travail et grâce à une précieuse aide, nous avons réussi à transformer cet espace initialement parfaitement inhospitalier pour le travail du bois en un véritable espace de travail qu’il n’y a plus qu’à investir et à réchauffer de l’odeur de copeaux fraîchement arrachés des planches brutes de sciage. D’ailleurs l’établi et le coffre à outil sont sur les starting blocks: ils ont déjà pris leurs quartiers au rez de chaussée dans le nouvel atelier!
Dans le salon, en haut, salon dans lequel ma mezzanine trône un peu seule aujourd’hui, il faut avouer que j’éprouve un sentiment de vide… Et à la question de savoir si l’établi ne me manque pas, si ce n’est pas trop difficile de faire chambre à part, je dois avouer que je traverse une grande épreuve… C’est un sacré cap à franchir. Alors si certains dans de pareilles circonstances sombrent dans l’alcool, j’ai trouvé le moyen radical de ne pas tomber en dépression: je dors désormais chaque nuit en serrant une bonne grosse bûche très fort contre moi…
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Un nouvel atelier
Nombreux sont ceux parmi vous qui suivaient déjà les articles de T2Woodworks. T2woodworks est le blog qui m’a permis de démontrer qu’il est possible de travailler le bois à la main dans un appartement, de réaliser des choses et de réaliser de belles choses dans un appartement de Type T2.
Quitte à devoir se résoudre à poser le rabot à replanir entre la cafetière italienne et la corbeille à fruits…!
Ce qui à l’époque n’était alors qu’un loisir ne nécessitait pas un grand confort de travail ni ne requérait de grand espace pour venir à bout des réalisations.
Aujourd’hui, les choses sont différentes et il faut avouer que ça fait quelques années que le tapis moelleux de copeaux qui crissait sous les pieds au beau milieu du salon n’a plus cette petite touche folklorique qui me plaisait tant quand j’ai commencé le travail du bois. D’ailleurs le changement de décor et mon emménagement dans une maison au cœur d’un village de la campagne Tarnaise aurait pu augurer une amélioration significative des conditions de travail…? Que nenni!
Peu après mon emménagement, j’ai réalisé que le rez-de-chaussée du bâtiment qui aurait été l’endroit idéal pour y installer un atelier était affecté par de sérieux problèmes d’humidité. Et je vais peut-être enfoncer des portes ouvertes mais l’humidité rend moins prévisible le comportement du bois et l’humidité ne fait pas bon ménage avec l’acier qui constitue les outils que l’on met en œuvre.
Pour rendre ce volume au pied de la maison compatible avec le travail du bois et l’investir comme nouvel atelier, il a tout d’abord fallu démonter les étagères en enfilade, relique de l’ancienne épicerie qui avait investi les lieux et mettre à terre le placo-plâtre immonde et sa structure métallique que l’ancienne propriétaire avait érigée pour tenter de cacher la misère.
Ensuite, j’ai dû faire appel à une entreprise privée pour traiter les remontées capillaires. Quelques années de patience supplémentaire ont été nécessaires pour que les murs s’assèchent et l’atmosphère s’assainisse.
Mais tout ne s’arrêtait pas là: il a fallu ensuite remanier les évacuations des eaux usées et percer trois murs de 60cm d’épaisseur pour faire passer les buses PVC d’évacuation des eaux pluviales et des eaux grises. Est venu ensuite le piquage des enduits de corps et la mise à jour des briques de terre dont la maison est constituée. Et je peux dire que le voisin m’a donné un sacré coup de main sur ce coup-là!
Après tout ce travail et grâce à une précieuse aide, nous avons réussi à transformer cet espace initialement parfaitement inhospitalier pour le travail du bois en un véritable espace de travail qu’il n’y a plus qu’à investir et à réchauffer de l’odeur de copeaux fraîchement arrachés des planches brutes de sciage.
D’ailleurs l’établi et le coffre à outil sont sur les starting blocks: ils ont déjà pris leurs quartiers au rez de chaussée dans le nouvel atelier!
Dans le salon, en haut, salon dans lequel ma mezzanine trône un peu seule aujourd’hui, il faut avouer que j’éprouve un sentiment de vide… Et à la question de savoir si l’établi ne me manque pas, si ce n’est pas trop difficile de faire chambre à part, je dois avouer que je traverse une grande épreuve… C’est un sacré cap à franchir.
Alors si certains dans de pareilles circonstances sombrent dans l’alcool, j’ai trouvé le moyen radical de ne pas tomber en dépression: je dors désormais chaque nuit en serrant une bonne grosse bûche très fort contre moi…
2 replies to “Un nouvel atelier”
Lotinus
Good job! Bravo pour la patience et le travail accompli. En plus, belle lumière en perspective !
Sébastien
J’ai la chance incroyable d’avoir une très très belle lumière dans cet atelier. Ca augure de belles images!