Craig réside à Richmond en Virginie (Etats-Unis). Il a découvert La Manufacture depuis l’autre côté de l’atlantique et souhaitait se perfectionner dans le travail du bois aux outils à main en poussant les porte de l’atelier… C’est désormais chose faite!
Parmi les guimbardes existantes, la guimbarde Walke Moore dénote particulièrement. Il s’agit d’un outil qui présente une semelle de la taille d’un terrain de foot en comparaison de ses équivalents Lie Nielsen et à fortiori Véritas. Il n’empêche, sa conception est simplissime et pourtant d’une versatilité au dessus de la concurrence…
Oui, c’est très classique. Et non, cette fois-ci non plus, je ne me démarquerai pas… 3… 2… 1… Bonne année 2024!!!
Les fêtes de fins d’années sont souvent le moment propice et privilégié pour prendre un peu de recul.
Prétendre être exhaustif serait pour le moins ambitieux. Parce que cette année 2023 aura été, et c’est le moins que l’on puisse dire, riche en évènements, en rencontres et en rebondissements!
Il y a un peu plus d’un mois, une amie m’appelle. Elle souhaite passer à l’atelier et prendre de l’inspiration afin de répondre à une commande qu’on lui a passé. On lui a demandé de peindre l’aquarelle d’un ébéniste.
Amandine Szczepaniak est une aquarelliste talentueuse qui a déjà eu l’occasion de franchir les portes de l’atelier. Cependant, j’étais loin de me douter de ce à quoi ce coup de fil allait aboutir.
La variété des types de rabots qui ont été conçu à ce jour n’a d’équivalent que le nombre de petits-pois contenu dans un sachet surgelé. La liste de ces types de rabots est longue comme le bras et s’allonge encore davantage si l’on prend en compte les variantes. Ceci dit, la raison pour laquelle à l’époque Stanley a développé chacun des rabots peut sembler évidente et triviale, il en est un, le Stanley 10 1/4 (et ses différentes variantes – le 10, le 10 1/2 ainsi que leur déclinaisons en versions corrugated respectives) ainsi que son équivalent moderne, le Lie Nielsen 10 1/4, est longtemps restée floue. Ces rabots sont demeuré pour moi, et ça a duré de nombreuses années, un grand mystère (cf. cette mine d’information en anglais sur les types de rabots, pour ceux qui n’y ont pas encore jeté un coup d’oeil).
Tous les ouvrages académiques sur le travail du bois vont aborder le rabot avec des schémas farcis d’angles. Il y a l’angle de coupe, l’angle de fer, l’angle de biseau, l’angle de dépouille… Et si chacune de ces appellations portent en elles leur propre définition, l’angle de dépouille est plus vague à concevoir et est moins facile à appréhender. Il joue pourtant un rôle essentiel dans la mécanique de production du copeau.
Alors ça va parler d’angles et de vecteurs vitesse parce que c’est justement ce sur quoi je compte m’attarder dans cet article!
Ceux qui ont suivi un stage ou une formation que donne La Manufacture vous le diront. Il n’y a rien de plus confortable que de travailler sur un établi fonctionnel. D’ailleurs, je ne saurais que trop vous recommander d’entrer dans le travail du bois par la grande porte en réalisant votre propre établi. Et je ne parle pas nécessairement de s’attaquer à un établi Roubo. Quoique…! Outre l’acte on ne peut plus noble que de construire son propre outil de travail, le fait de réaliser son établi est une occasion rêvée de se frotter sans réel danger ni réel enjeu aux techniques d’assemblage propres au travail du bois aux outils à main. Une sorte de brouillon avant de passer aux choses sérieuses. Parce qu’il s’agit d’une pièce qui ne sortira pas de l’intimité secrète de votre atelier!