Travailler le bois à la main a ceci de sécurisant qu’il est rare de perdre un doigt quand on travaille à la scie égoïne. En d’autres termes, à moins de décider de se faire hara-kiri avec un ciseau à bois (auquel cas on sort manifestement du contexte de ce blog), les blessures graves sont extrêmement rares. Alors comment soigner une blessure à l’atelier quand elle survient?
Dans le sillage d’Halloween, voici l’article gore du blog. Et j’exagère volontairement parce qu’en réalité, les blessures (leur nature et leur fréquence) sont très différentes selon que l’on considère un atelier où l’on travaille le bois à la main ou un atelier où l’on travaille aux machines. Ceci dit, je ne suis pas professionnel de santé et mon approche reste toute personnelle. Néanmoins, pour aborder ce sujet, il me semble important de dissocier deux aspects de façon indépendante. Il y a la fréquence des blessures d’une part de leurs conséquences en terme de traumatologie d’autre part.
Deux cas d’école
D’un côté, dans un atelier machine, il faut reconnaitre que les blessures sont rares. Il est important de respecter les consignes de sécurité. Il faut également s’assurer que les protections sur les-dites machines sont bien en place et fonctionnelles. Alors dans ce cas le risque, et c’est le sens de tous ces garde-fous, est pour ainsi dire inexistant. Néanmoins, quand une blessure survient, et cette blessure est très majoritairement d’origine humaine, c’est généralement un trajet sur les chapeaux de roue en direction du bloc opératoire à tenter de recoudre le membre sectionné quand c’est encore possible de le faire.
D’un autre côté, un atelier où l’on travaille le bois à la main voit survenir des blessures de façon plus régulière. C’est indéniable. Néanmoins il s’agit dans l’immense majorité des cas de petite bobologie. Des petites coupures, des entailles des contusions. Parfois un doigt un peu mâché qui s’est coincé entre la pièce et la semelle du rabot… Ça réveille, ça picote, c’est parfois accompagné hurlements de mots que la décence m’interdit ici de dire. C’est vrai mais il n’y a pas vraiment de quoi faire tourner l’œil et tomber dans les pommes!
Prévenir les situations potentiellement dangereuses
Il ne vous a certainement pas échappé que le travail du bois à la main nécessite la mise en œuvre d’outils tranchants. La qualité du tranchant est essentielle pour limiter la fatigue et améliorer l’efficacité du travail à l’établi. Le danger potentiel naît justement d’un tranchant acéré. Et ces situations, si l’on y regarde bien, proviennent dans leur immense majorité d’une maladresse humaine. La liste proposée ci-dessous n’a pas pour vocation d’être exhaustive. Malgré tout, voici des situations auxquelles j’ai de près ou de loin pu être confronté. Ceci dit et avant toute chose, il me semble bon de rappeler une notion fondamentale. Un esprit clair, le bon sens et la jugeote sont les remparts les plus efficaces contre tous les accidents.
Des exemples
Alors voici un petit florilège de situations dans lesquelles je me suis blessé. J’y ai adjoint des situations rapportées et qui ont eu pour conséquence des blessures plus ou moins graves.
– Une scie à queues d’aronde mal bridée par le doigt sur l’arête de la pièce au moment de l’amorce, un geste bien trop vigoureux et trop mal contenu, une mauvaise concentration sur ce sur quoi je travaillais? Le résultat: une entaille profonde et une balafre d’un centimètre et demi à la base du pouce de la main gauche. Attention, une scie à queue d’aronde proprement affûtée est un véritable rasoir!
D’autres exemples
– Dans du bûchage de précision (coup de ciseau à bois perpendiculaire au fil du bois), voici comment je procède. Je positionne le tranchant à la côte (mise à la côte de l’about de la mortaise par exemple). Je place mon buste à l’aplomb du ciseau d’ébéniste. Il me permet de venir appuyer de tout mon poids avec mon torse sur le manche. Le problème vient du fait que la main gauche vient saisir la lame pour la brider mais se crispe involontairement dessus avec l’effort appliqué et le besoin de précision du geste. Et généralement, ça se termine par un petit steak. Oh rien de bien méchant… Mais contre la chair de la paume de la main et les petits bourrelets de gras des phalanges des doigts, l’arête biseauté coupante s’en donne à cœur joie et vient inévitablement entailler la peau…!
Cerise sur le gâteau, on ne se rend compte de cet type de blessure qu’avec du retard. Quand la pièce, voire les pièces, sont déjà parsemées de nombreuses taches de sang. Outre le côté particulièrement inesthétique et difficilement assumable de la chose, le sang a la fâcheuse tendance à être absorbé par ce matériau poreux qu’est le bois. Rabotage ou ponçage en règle permet de revenir à une surface immaculée.
Encore d’autres exemples
– il est une façon de travailler le bois que j’affectionne tout particulièrement: c’est le travail à la hache. Pourtant, c’est le type de travail qui déclenche chez moi un réflexe de protection primaire! Dans cette façon de travailler le bois, la main gauche est particulièrement exposée dans la mesure où c’est elle qui vient saisir la pièce… Est-il réellement nécessaire de préciser que le tranchant ne passe jamais très loin des doigts? Heureusement je n’ai à déplorer aucune blessures mais c’est une situation que je redoute particulièrement. C’est pourquoi je travaille toujours avec une concentration immense et une vigilance extrême quand je travaille à la hache.
Toujours des exemples
– même les outils non utilisés présentent un danger: ne jamais transporter un outil dont le tranchant n’est pas protégé. Et son corollaire: ne jamais entreposer un outil dont le tranchant n’est pas protégé. De même, il est important de cacher le tranchant des outils posés sur l’établi. Les planes sont à ce titre les outils les plus dangereux: leur affûtage se doit d’être irréprochable. Or selon le type de plane que l’on utilise, elles ont la fâcheuse tendance à se retrouver sur le dos. Le tranchant se retrouve alors libre et très accessible à la surface de l’établi. Un geste qui vient chercher un outil à proximité, le contact avec le tranchant dans le sens du fil et c’est un aller simple au service des urgences pour suturer une large plaie, voire recoudre un tendon…
Dans la même veine, un ami avait placé son ciseau à bois dans la poche à mètre pliant que l’on trouve sur le flanc de la cuisse des pantalons de métier. Manche orienté vers le bas de sorte que le tranchant ne vienne pas percer la poche. Ce n’est qu’en réalisant la présence de tâches de sang importantes sur le parquet de l’atelier qu’il a réalisé que le tranchant lui avait entaillé la paume de la main et qu’il en avait déjà mis partout!
Deux règles importantes
Alors voici une première règle essentielle qui permet de limiter la fréquence et la gravité des blessures: rester concentré et présent à ce que l’on fait. En toute circonstance. On a vite fait de papillonner et de se distraire. Et sans jouer les moralisateurs ou les vieux profs d’école, c’est un fait: les situations dangereuses surviennent quand l’esprit vagabonde et que l’on n’est pas pleinement consacré et concentré à la tâche.
En complément de cette première règle vient une seconde: ne jamais laisser le moindre morceau de chair traîner dans la trajectoire prévue ou accidentelle du tranchant. Si l’outil ripe du fait d’un mauvais contrôle, si le tranchant n’est pas suffisamment affûté et le bois cède sous la pression de l’outil, il ne faut en aucun cas que la chair de la main ne se trouve à l’endroit où le tranchant file… Anticipez. Planquez vos doigts de sorte que la pièce contraigne la trajectoire de l’outil. Faites ce que vous voulez mais faites en sorte que jamais, jamais le tranchant ne puisse entrer en contact avec votre peau!
Faut-il développer la configuration où l’on ramène l’outil à soi, tranchant orienté vers soi? On discute un peu du hara-kiri?
Le type de blessures
Les blessures, dans un atelier où l’on travaille le bois à la main, restent très souvent bénignes.
Coupures: il s’agit de petites lésions cutanées dues au contact avec un tranchant. Peu graves en étendue tout comme en profondeur. Le saignement n’est pas abondant et la cicatrisation est rapide. L’ennui lié à ce type de blessure provient du fait que l’on a tendance à taguer nos pièces avec du rouge. D’ailleurs cela arrive bien longtemps avant de prendre conscience que l’on s’est blessé.
Entailles:
Cette blessure ressemble à la coupure. Néanmoins son étendue et sa profondeur sont plus conséquentes. C’est une blessure que l’on remarque vite: le saignement est quasi-immédiat et évident.
Hémorragie:
Une plaie hémorragique se caractérise par un saignement violent et abondant. Ceci à un point tel que le risque vital peut être engagé si l’on n’agit pas dans un délai suffisamment bref. Ceci dit et sans en nier l’existence, je n’ai jamais entendu parler de plaie hémorragique dans un atelier aux outils à main.
Considérations préalables
Il est important de rappeler qu’en terme de traitement de blessures, l’enjeu peut s’avérer important. Je tiens à préciser que je ne suis pas médecin. A ce titre, les méthodes de traitement de blessures que j’aborde dans cet article sont des méthodes qui ont fonctionné pour moi, dans les circonstances dans lesquelles mes blessures sont survenues. Or chaque situation est différente. Il est donc impératif de faire preuve de bon sens pour d’une part évaluer la gravité de la situation et d’autre part savoir si la méthode est adaptée à la nature et à la gravité de la blessure. En cas de moindre doute, il vous est fortement recommandé de vous tourner vers les services compétents.
Comment soigner une blessure à l’atelier?
Venons-en au vif du sujet: comment soigner une blessure à l’atelier?
Hémorragie: l’hémorragie nécessite une réaction immédiate parce que le risque est vital. Il convient de compresser la plaie et d’appeler les urgences dans les plus brefs délais (112 ou 18).
Entailles: une entaille, en fonction de sa taille et de sa profondeur, peut nécessiter de recoudre la plaie. Cependant si l’entaille reste superficielle, j’utilise des stéri-strips. Il s’agit de petites bandelettes autocollantes qui permettent de mettre en contact les lèvres de la plaie en attendant sa cicatrisation. Pour une belle cicatrice, les contraintes au niveau de la peau doivent être limitées lors de la pose. Concrètement, il faut veiller à poser les strips en tentant de positionner les deux lèvres dans la position dans laquelle elles auraient été si l’entaille n’avait pas eu lieu.
Coupure: Pour une simple coupure, rien de plus simple. Dieu a créé le papier à cigarette pour soigner ce type de blessure. Tout est expliqué ici.
Après, il reste une autre option: Bernadette de Soubirou à Lourdes mais le bilan carbone de l’opération ne va pas dans le sens de l’histoire…!
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OK
Soigner une blessure à l’atelier
Travailler le bois à la main a ceci de sécurisant qu’il est rare de perdre un doigt quand on travaille à la scie égoïne. En d’autres termes, à moins de décider de se faire hara-kiri avec un ciseau à bois (auquel cas on sort manifestement du contexte de ce blog), les blessures graves sont extrêmement rares. Alors comment soigner une blessure à l’atelier quand elle survient?
Dans le sillage d’Halloween, voici l’article gore du blog. Et j’exagère volontairement parce qu’en réalité, les blessures (leur nature et leur fréquence) sont très différentes selon que l’on considère un atelier où l’on travaille le bois à la main ou un atelier où l’on travaille aux machines. Ceci dit, je ne suis pas professionnel de santé et mon approche reste toute personnelle. Néanmoins, pour aborder ce sujet, il me semble important de dissocier deux aspects de façon indépendante. Il y a la fréquence des blessures d’une part de leurs conséquences en terme de traumatologie d’autre part.
Deux cas d’école
D’un côté, dans un atelier machine, il faut reconnaitre que les blessures sont rares. Il est important de respecter les consignes de sécurité. Il faut également s’assurer que les protections sur les-dites machines sont bien en place et fonctionnelles. Alors dans ce cas le risque, et c’est le sens de tous ces garde-fous, est pour ainsi dire inexistant. Néanmoins, quand une blessure survient, et cette blessure est très majoritairement d’origine humaine, c’est généralement un trajet sur les chapeaux de roue en direction du bloc opératoire à tenter de recoudre le membre sectionné quand c’est encore possible de le faire.
D’un autre côté, un atelier où l’on travaille le bois à la main voit survenir des blessures de façon plus régulière. C’est indéniable. Néanmoins il s’agit dans l’immense majorité des cas de petite bobologie. Des petites coupures, des entailles des contusions. Parfois un doigt un peu mâché qui s’est coincé entre la pièce et la semelle du rabot… Ça réveille, ça picote, c’est parfois accompagné hurlements de mots que la décence m’interdit ici de dire. C’est vrai mais il n’y a pas vraiment de quoi faire tourner l’œil et tomber dans les pommes!
Prévenir les situations potentiellement dangereuses
Il ne vous a certainement pas échappé que le travail du bois à la main nécessite la mise en œuvre d’outils tranchants. La qualité du tranchant est essentielle pour limiter la fatigue et améliorer l’efficacité du travail à l’établi.
Le danger potentiel naît justement d’un tranchant acéré. Et ces situations, si l’on y regarde bien, proviennent dans leur immense majorité d’une maladresse humaine. La liste proposée ci-dessous n’a pas pour vocation d’être exhaustive. Malgré tout, voici des situations auxquelles j’ai de près ou de loin pu être confronté.
Ceci dit et avant toute chose, il me semble bon de rappeler une notion fondamentale. Un esprit clair, le bon sens et la jugeote sont les remparts les plus efficaces contre tous les accidents.
Des exemples
Alors voici un petit florilège de situations dans lesquelles je me suis blessé. J’y ai adjoint des situations rapportées et qui ont eu pour conséquence des blessures plus ou moins graves.
– Une scie à queues d’aronde mal bridée par le doigt sur l’arête de la pièce au moment de l’amorce, un geste bien trop vigoureux et trop mal contenu, une mauvaise concentration sur ce sur quoi je travaillais? Le résultat: une entaille profonde et une balafre d’un centimètre et demi à la base du pouce de la main gauche. Attention, une scie à queue d’aronde proprement affûtée est un véritable rasoir!
D’autres exemples
Le problème vient du fait que la main gauche vient saisir la lame pour la brider mais se crispe involontairement dessus avec l’effort appliqué et le besoin de précision du geste. Et généralement, ça se termine par un petit steak. Oh rien de bien méchant… Mais contre la chair de la paume de la main et les petits bourrelets de gras des phalanges des doigts, l’arête biseauté coupante s’en donne à cœur joie et vient inévitablement entailler la peau…!
Encore d’autres exemples
– il est une façon de travailler le bois que j’affectionne tout particulièrement: c’est le travail à la hache. Pourtant, c’est le type de travail qui déclenche chez moi un réflexe de protection primaire! Dans cette façon de travailler le bois, la main gauche est particulièrement exposée dans la mesure où c’est elle qui vient saisir la pièce… Est-il réellement nécessaire de préciser que le tranchant ne passe jamais très loin des doigts? Heureusement je n’ai à déplorer aucune blessures mais c’est une situation que je redoute particulièrement. C’est pourquoi je travaille toujours avec une concentration immense et une vigilance extrême quand je travaille à la hache.
Toujours des exemples
– même les outils non utilisés présentent un danger: ne jamais transporter un outil dont le tranchant n’est pas protégé. Et son corollaire: ne jamais entreposer un outil dont le tranchant n’est pas protégé. De même, il est important de cacher le tranchant des outils posés sur l’établi.
Les planes sont à ce titre les outils les plus dangereux: leur affûtage se doit d’être irréprochable. Or selon le type de plane que l’on utilise, elles ont la fâcheuse tendance à se retrouver sur le dos. Le tranchant se retrouve alors libre et très accessible à la surface de l’établi. Un geste qui vient chercher un outil à proximité, le contact avec le tranchant dans le sens du fil et c’est un aller simple au service des urgences pour suturer une large plaie, voire recoudre un tendon…
Dans la même veine, un ami avait placé son ciseau à bois dans la poche à mètre pliant que l’on trouve sur le flanc de la cuisse des pantalons de métier. Manche orienté vers le bas de sorte que le tranchant ne vienne pas percer la poche. Ce n’est qu’en réalisant la présence de tâches de sang importantes sur le parquet de l’atelier qu’il a réalisé que le tranchant lui avait entaillé la paume de la main et qu’il en avait déjà mis partout!
Deux règles importantes
Alors voici une première règle essentielle qui permet de limiter la fréquence et la gravité des blessures: rester concentré et présent à ce que l’on fait. En toute circonstance.
On a vite fait de papillonner et de se distraire. Et sans jouer les moralisateurs ou les vieux profs d’école, c’est un fait: les situations dangereuses surviennent quand l’esprit vagabonde et que l’on n’est pas pleinement consacré et concentré à la tâche.
En complément de cette première règle vient une seconde: ne jamais laisser le moindre morceau de chair traîner dans la trajectoire prévue ou accidentelle du tranchant. Si l’outil ripe du fait d’un mauvais contrôle, si le tranchant n’est pas suffisamment affûté et le bois cède sous la pression de l’outil, il ne faut en aucun cas que la chair de la main ne se trouve à l’endroit où le tranchant file… Anticipez. Planquez vos doigts de sorte que la pièce contraigne la trajectoire de l’outil. Faites ce que vous voulez mais faites en sorte que jamais, jamais le tranchant ne puisse entrer en contact avec votre peau!
Faut-il développer la configuration où l’on ramène l’outil à soi, tranchant orienté vers soi? On discute un peu du hara-kiri?
Le type de blessures
Considérations préalables
Il est important de rappeler qu’en terme de traitement de blessures, l’enjeu peut s’avérer important. Je tiens à préciser que je ne suis pas médecin. A ce titre, les méthodes de traitement de blessures que j’aborde dans cet article sont des méthodes qui ont fonctionné pour moi, dans les circonstances dans lesquelles mes blessures sont survenues.
Or chaque situation est différente. Il est donc impératif de faire preuve de bon sens pour d’une part évaluer la gravité de la situation et d’autre part savoir si la méthode est adaptée à la nature et à la gravité de la blessure. En cas de moindre doute, il vous est fortement recommandé de vous tourner vers les services compétents.
Comment soigner une blessure à l’atelier?
Venons-en au vif du sujet: comment soigner une blessure à l’atelier?
Hémorragie: l’hémorragie nécessite une réaction immédiate parce que le risque est vital. Il convient de compresser la plaie et d’appeler les urgences dans les plus brefs délais (112 ou 18).
Entailles: une entaille, en fonction de sa taille et de sa profondeur, peut nécessiter de recoudre la plaie. Cependant si l’entaille reste superficielle, j’utilise des stéri-strips. Il s’agit de petites bandelettes autocollantes qui permettent de mettre en contact les lèvres de la plaie en attendant sa cicatrisation. Pour une belle cicatrice, les contraintes au niveau de la peau doivent être limitées lors de la pose. Concrètement, il faut veiller à poser les strips en tentant de positionner les deux lèvres dans la position dans laquelle elles auraient été si l’entaille n’avait pas eu lieu.
Coupure: Pour une simple coupure, rien de plus simple. Dieu a créé le papier à cigarette pour soigner ce type de blessure. Tout est expliqué ici.
Après, il reste une autre option: Bernadette de Soubirou à Lourdes mais le bilan carbone de l’opération ne va pas dans le sens de l’histoire…!